The end of the f *** ing world : à binge-watcher ce week-end !

Au début, on se dit qu'on va matter une série sur la jeunesse de Dexter. Ou un truc dans le genre. On va se retrouver dans les méandres d'un cerveau de psychopathe et on va kiffer adorer un mec qui en réalité est détestable. Mais pas du tout.

En fait, The end of the f *** ing world, c'est très, très fort. Je te fais le pitch : ce sont deux ados un peu paumés (enfin, totalement paumés en fait), mal dans leur famille, mal dans leur ville, mal partout en somme, qui se barrent du jour au lendemain. Limite en chaussettes. 


Petite particularité : le mec, James (Alex Lawther), a un peu le profil d'un tueur en série en herbe. Il tue des animaux, il rêve de tuer quelque chose de plus gros... Genre sa "meuf", la fille, Alyssa (Jessica Barden). De son côté, la nana est blasée de chez blasée. Son beau-père est clairement un connard et sa mère s'en fout, elle laisse faire. Elle entraîne donc James dans sa fugue. Lui veut la tuer, elle veut juste se barrer.

Voilà le pitch de départ. Sauf qu'en fait, ça ne va pas se passer comme on imagine. Je voyais déjà le chemin tout tracé : oh il essaie de la tuer et puis finalement il tombe amoureux, il lui avoue qu'il est dingue et veut tuer des gens et elle, par amour, l'accompagne. Biiipp ! Tout faux Magali !


Sans vous dévoiler ce qui se passe, je peux vous dire qu'on s'attache assez rapidement aux deux mômes. Personnellement, j'ai plus aimé la personnalité de James que celle d'Alyssa, juste parce qu'il est totalement chelou et un peu cinglé en même temps. Et puis il a une meilleure coupe de cheveux. (Oui, bah je reste blogueuse beauté hein)


Qualité indéniable : l'image est sublime, les looks sont top. Typiquement le genre d'esthétisme méga branchouille. Tu crois qu'ils sont habillés comme des gros ploucs alors qu'en fait c'est méga pointu : entre la veste en cuir over-sized d'Alyssa, son t-shirt blanc long tout con, les petits jeans trop petits de James, la chemise hawaïenne, le pull minimal. Les gars sont tellement branchés sans le faire exprès que c'en est génial.

Autre point positif : la série est anglaise. Du coup, on n'est pas dans les clichés avec gros sabots des américains. J'ai une affection particulière pour les séries british. Il y a toujours un côté complètement barré (genre Misfists, Sherlock...), un genre d'humour minimal où on en fait pas des tonnes et où juste un plan fixe d'un mec peut devenir hilarant.


Perso, j'ai maté la série d'une traite. Il y a 8 épisodes d'une vingtaine de minutes. Cela fait 2 heures et demi (ok, un peu plus). Je me suis d'ailleurs demandée pourquoi ils l'avaient fait en série et pas en film. Un film de 2h45, c'est pas aberrant. Mais bon. C'est peut-être pour les personnes qui ont des troubles de l'attention. Ça permet de faire des pauses. Ou pour les gens qui matent des séries uniquement sur leur pause déj.

Au final, j'ai bien kiffé cette série. Je l'ai trouvé belle (oui, oui) marrante, attachante... J'ai passé une chouette soirée avec elle. Du coup, je vous la recommande avec grand plaisir. Elle est dispo sur Netflix depuis le 5 janvier 2018.

PS : oui donc clairement, je parle d'un peu autre chose que de beauté. Êtes-vous totalement choquées ? J'ai envie de parler d'un peu de tout en ce moment. Vous aimez bien ? Ou si vous venez ici vous voulez assurément de la beauté et rien d'autre ?

Post a Comment

Previous Post Next Post

Iklan In-Feed (homepage)

https://www.profitablecpmrate.com/f5nrshduji?key=dc4aaedea9b9a1f5c8fd0d8ab9c8bf4b
https://www.profitablecpmrate.com/f5nrshduji?key=dc4aaedea9b9a1f5c8fd0d8ab9c8bf4b